C’est le carton du moment sur Netflix ! Apparue sur le petit écran en décembre dernier, La Casa De Papel reste aujourd’hui encore sur toutes les lèvres. Mais pourquoi ce succès ? On revient avec vous sur les 4 raisons qui rendent cette fiction, purement addictive !
1. Son synopsis
Il faut l’avouer, en matière de série, les Espagnols ne nous ont jamais fait rêver. On connaissait leur talent indissociable en matière de thriller contemporain (l’Orphelinat, Que Dios Nos Perdone, La Colère d’un homme patient) mais mis à part le plaisir coupable que représente la fiction Un, Dos, Tres, c’est le néant. Heureusement, la création de Álex Pina vient redorer l’image de ce cinéma un brin dépassé. Dans La Casa De Papel, c’est LE casse du siècle qui est organisé. Un homme mystérieux, surnommé Le Professeur, recrute huit voleurs pour un défi bien ambitieux : prendre le contrôle de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre à Madrid. Un braquage et une prise d’otages minutieusement préparés durant cinq mois, avec pour objectif final d’imprimer l’équivalent de 2,4 milliards d’euros en une douzaine de jours sans faire la moindre victime. Alléchant n’est-ce pas ? Et si ce scénario se révèle déjà bien convaincant, ce n’est rien à côté de ce que nous réservent les 13 épisodes de la saison 1 ! De l’adrénaline, des sueurs froides et du suspense non stop…
2. Son suspense
Si La Casa De Papel nous tient autant en haleine, c’est grâce à la brillante utilisation du cliffhanger. Bercé par un rythme haletant, chaque fin d’épisode est conçu de manière à ce que la série soit regardée au plus vite. On n’a de cesse de se demander comment les personnages vont évoluer et s’en sortir. Nous sommes, à même titre que les otages, pris au piège par ce braquage purement contrôlé. Clairement, La Casa De Papel a le don de nous rendre accros.
3. Son esthétisme
La photographie y est pour beaucoup dans la réussite de cette série. En effet, le visuel apporte une belle intensité à cette œuvre. La présence des masques de Dali et des salopettes rouges participent à créer une esthétique très réussie. La bande-son, parfaitement réfléchie, permet également d’apporter une vague de mélancolie et de nostalgie à cette histoire, grâce à des morceaux efficaces, tels que l’emblématique chant révolutionnaire Bella Ciao, que les héros de la série interprètent à plusieurs reprises. Que dire de plus si ce n’est que La Casa De Papel brille par tous ces aspects ?
4. Ses personnages
Ils ne sont ni méchants, ni gentils. Ce sont tout simplement des êtres humains. Alors que la logique voudrait qu’on les détestent, nous sommes inévitablement épris d’une certaine compassion vis-à-vis de ces voleurs. Leurs passés restent vagues mais on sait ce qui les ont amené là et ce qui ont pu les faire souffrir au cours de leurs vies. Bien loin de l’image du braqueur tyrannique et antipathique, les personnages de La Casa De Papel représentent la frontière entre le bien et le mal, et offre à la série, une belle psychologie. Chacun à sa propre personnalité, son histoires et ses failles. Et c’est bien ce qui rend cette fiction unique en son genre. Évidemment, mention spéciale pour les acteurs qui incarnent avec justesse leur rôle distinct, et nous délivre une émotion par le biais des choix auxquels ils doivent faire face. Et parmi cette belle brochette de comédiens, Alvaro Morte, qui incarne Le Professeur est sans aucun doute la plus belle découverte de cette série, parmi tous ces acteurs.
Si vous n’avez toujours pas succombé à la tentation de visionner La Casa De Papel, c’est le moment de le faire ! Car l’essayer, c’est l’adopter…