Pour cette 15e édition du Nikon Film Festival, 563 courts métrages ont concouru au Prix des Écoles. Compétition oblige, seuls quelques chanceux ont été sélectionnés pour la finale. Parmi eux, Contretemps, un huit-clos haletant réalisé par deux amies, Kelila Sellali et Maëline Vourc’h.
Premier film, premiers espoirs pour ce court métrage en lice pour le précieux sésame. Ensemble, Maëline Vourc’h et Kelila Sellali, âgées de dix-neuf ans, ont réfléchi à un scénario qui pourrait combiner leurs univers respectifs. C’est ainsi qu’est né Contretemps, un court métrage de science-fiction où la tension est palpable.
Rachel, une lycéenne de terminale dotée d’un pouvoir de prémonition, semble troublée par les flashs qu’elle perçoit. Assise devant son bureau, entourée de son professeur et de ses camarades, elle pressent un drame : des élèves vont prendre la classe en otage. Mais pour cette jeune fille qui ne maîtrise pas son don, une question reste en suspens : ces événements qu’elle perçoit sont-ils de simples hallucinations ou de véritables prédictions ? Et comment éviter qu’une telle tragédie ne se produise ?
Pendant 2 minutes 20, nous partageons l’effroi de Rachel, mais aussi ses doutes. Un huit-clos qui tient en haleine jusqu’à la dernière seconde, grâce à ses flashs en slow motion, son travail intelligent sur le son, sa musique stridente signée Nathan Labbe Weissert… Enfin, mention spéciale pour l’héroïne de Contretemps, interprétée par Maëline Vourc’h en personne, qui brille autant devant que derrière la caméra.