« À priori sauvage » : Une douce mélancolie nocturne

À priori sauvage du réalisateur Romain André se dessine comme notre second coup de cœur cinématographique du Festival Côté Court de Pantin. Une œuvre mélancolique qui traite sublimement du sentiment de solitude.

À priori sauvage se présente comme un échange épistolaire entre une employée municipale et un promeneur solitaire dérangé par la présence de fouines qui rôdent dans les rues la nuit. Le point de vue est celui d’Aurélie, chargée de médiation, qui répond sur un ton amusé aux missives de notre promeneur. Puis les échanges deviennent plus personnels. On suit les deux personnages dans leurs univers clos.

L’errance de Jean-Marc, la nuit, qui par une belle composition de lumière nous révèle son étrangeté, dans un espace très quotidien. À travers son regard, on découvre un monde « sauvage », peuplés de fouines, de chats, d’insectes bizarres. Il y a toute une vie poétique, la nuit. En parallèle, nous accompagnons le quotidien oppressant d’Aurélie, de jour, qui peine à trouver du sens à son travail et à sa vie. Ce film parle magnifiquement de la solitude dans les grandes villes et nous plonge dans une profonde mélancolie.

Le court métrage est actuellement disponible sur ARTE Courts métrages !

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Article de Philippe Renault