« Sous l’écorce » : Une histoire d’eau et de peau

Sous l’écorce de Eve-Chems De Brouwer se dessine comme notre premier coup de cœur cinématographique du Festival Côté Court de Pantin. Un très beau court métrage qui traite la question de l’apparence dans la société.

Un retour à la vie

Le corps est l’essence de notre condition. C’est notre maison, ce que nous avons en commun, au-delà des mots et des idées.

Sous l’écorce de Eve-Chems De Brouwer parle du passage à l’âge adulte. Une jolie proposition cinématographique sur cette angoisse sourde qui accompagne cette « mue ». Garance (interprétée par Garance Eltejaye) perd ces cheveux sans que l’on sache pourquoi. C’est l’été, elle rejoint sa sœur au bord de la méditerranée. Elle joue avec ses neveux, flirte avec un jeune homme qu’elle a connu.

Nous somme plongés dans l’éclatante lumière de l’été. Il y a cette délicatesse dans la manière de filmer le visage d’une jeune fille, juste à la fin de l’adolescence. On comprend qu’après, rien ne sera plus pareil et cela rend ce moment d’autant plus précieux. Après, il reste à s’accepter comme on est.

Sous l’écorce de Eve-Chems De Brouwer

Article de Philippe Renault