« Le Cavalier seul » : La douceur d’un été

L’été, la mer, la plage et son ciel azur à perte de vue, que rêver de mieux en ce début du mois de juillet ? Pour mettre à l’honneur cette belle période estivale, on revient avec vous sur un court métrage qui réchauffe le cœur, Le Cavalier seul de Thomas  Petit.

« Quand vient la fin de l’été, sur la plage… »

Avec ses légères influences rohmériennes, le jeune réalisateur Thomas Petit se révèle tout en pudeur. Après nous avoir livré une ode aux sentiments avec Les Choses du dimanche, le cinéaste revient nous parler de solitude et d’amour avec Le Cavalier seul. Ce court métrage estival, sélectionné en novembre dernier au Festival Européen du Film Court de Brest, met en lumière le dernier jour de vacances d’un père et de ses deux filles. Chacun de leur côté, ils vont faire une rencontre émotionnelle qui va profondément marquer leur séjour sur les plages belliloises.

Le Cavalier seul de Thomas Petit

Une fois encore, le message parvient jusqu’à nous. Avec beaucoup de délicatesse, Thomas Petit parvient à nous raconter une histoire pleine de simplicité, à laquelle on aime tous s’identifier. Car ce récit à l’apparence si familier questionne avec une certaine sagesse notre rapport au monde. Avec ses nombreuses déambulations, sa douce musique et ses beaux sentiments, La Cavalier seul se dessine comme un film mélancolique et rêveur. Les échanges entre les différents personnages (interprétés par Sylvain Deblé, Didier Brice et Iris Bisson) sont sincères et nous touchent directement par leurs grandes pudeurs. C’est tout simplement beau et apporte un énième rayon de soleil à notre été !