« Personne ne s’aimera jamais comme on s’aime » : Ode à l’enfance, ode à l’amour

Deux ans après l’irrésistible court métrage La Vie sauvage, la jeune réalisatrice Laure Bourdon Zarader revient nous conter l’amour en toute simplicité. Personne ne s’aimera jamais comme on s’aime se dessine comme une romance touchante entre deux adorables protagonistes âgés de seulement dix ans…

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Je continuerai à vivre avec toi et ton souvenir ne s’éloignera jamais.

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Pauline et Noham s’aiment à la folie, c’est une évidence. Pourtant, leur amour est soudainement déchiré par un événement inévitable : le déménagement imminent de la fillette vers la capitale. Une annonce qui va évidemment bouleversée l’histoire de ces jeunes amoureux. Mais comment prouver à son entourage la force de cette romance quand on est qu’un enfant ? Comment montrer aux adultes que l’amour n’a pas d’âge ? À leur manière, les deux amants vont tenter de répondre à ces questions fondamentales…

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Personne ne s’aimera jamais comme on s’aime de Laure Bourdon Zarader

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Personne ne s’aimera jamais comme on s’aime est une romance juvénile pleine de sagesse et surtout de délicatesse. Du haut de leur jeune âge, Pauline (interprétée par Pauline Botton) et Noham (incarné par Louis Védère) vivent une relation fusionnelle, à la manière de Sophie et Julien dans l’émouvant Jeux d’enfants de Yann Samuell. À seulement dix ans, ils semblent déjà tout connaître de l’amour, de ses joies et de ses peines. Pendant près de treize minutes, les deux enfants apparaissent à l’écran comme des adultes responsables et livrent aux spectateurs une émouvante moralité sur la valeur de l’amour. La performance des deux jeunes comédiens est troublante, sincère et d’une justesse inégalable. Nous découvrons avec une certaine amertume la finalité de cette histoire qui nous est racontée à travers la lettre déchirante de Noham. Une lettre qui vient conclure dans l’émotion ce très beau récit émotionnel, sur l’amour universel.