À l’occasion de la 21e édition du Très Court International Film Festival, nous sommes allés à la rencontre de plusieurs réalisateurs en compétition. Nous partons aujourd’hui à la découverte du cinéaste Erwan Alépée et de son irrésistible comédie Touche Dièse.
Ça me semblait important d’apporter un côté intemporel à la séquence
Bonjour Erwan. Votre court métrage humoristique Touche Dièse est sélectionné pour la nouvelle édition du Très Court International Film Festival. Le film met en scène Alex, un homme seul et grand habitué du téléphone rose. Comment est née l’idée de ce scénario pour le moins cocasse ?
Bonjour, tout d’abord merci de nous donner l’occasion de parler de ce court film. Ce n’est pas du vécu. L’idée m’est venue en téléphonant à la SNCF pour changer des billets de train. Ensuite, elle a fait son petit bonhomme de chemin.
Touche Dièse est un court métrage dans l’univers culte des « Deschiens » . Vous êtes-vous inspiré de cet incontournable et légendaire duo humoristique ?
Nous avions évidemment tous en tête la référence des « Deschiens » mais elle s’est imposée d’elle-même après coup. L’influence première c’était plutôt « Derrick ». Ça me semblait important d’apporter un côté intemporel à la séquence. Un personnage bloqué à une autre époque mais difficilement définissable.
Le court métrage a notamment été présenté au prestigieux Festival du film de comédie de L’Alpe d’Huez. Quelles réactions attendez-vous des spectateurs et quel message avez-vous souhaitez faire passer à travers ce film ?
Le festival de l’Alpe d’Huez a été un vrai baptême du feu car il s’agissait de la première projection publique. Beaucoup d’appréhension, une nuit très courte avant la projection, mais l’accueil a finalement été vraiment bon.
Depuis « Touche Dièse » a fait pas mal d’autres projections et jusqu’à présent ça s’est toujours bien passé. On touche du bois. Le but du film est simplement de surprendre et de faire rire. Il s’agit avant tout d’un exercice de style : un seul décor, un seul personnage et un travail sur le son. Quant au message, difficile de l’évoquer sans trop en dévoiler.
Le but du film est simplement de surprendre et de faire rire.
Quelles sont vos influences cinématographiques ?
Il y en a beaucoup. J’aime tous les genres. En comédie j’apprécie autant les films des frères Cohen que les comédies très franchouillardes comme le « Dîner de Cons ».
Quels sont vos projets futurs ?
Je suis en préparation du tournage d’un court métrage, une comédie de douze minutes. Je travail également sur l’écriture d’un autre court métrage et d’un long métrage.
Si vous deviez définir votre univers en un mot, lequel serait-il ?
Surtaxé.
