En 2012, Clément Gonzalez réalisait As It Used To Be, un court métrage immersif sur les limites du progrès. Huit ans plus tard, cette œuvre se révèle être plus que jamais d’actualité.
Certains films semblent préméditer l’avenir de notre société. C’est le cas de cette dystopie qui révèle brillamment les failles de la technologie. Tournée en Afrique du Sud et auréolée de nombreux prix internationaux, cette œuvre méditative se présente comme le miroir de notre société.
Elle met en scène un professeur qui, dans un futur proche, est contraint de faire cours à distance. Les yeux rivés sur la caméra, l’écran le séparant de ses élèves, il récite son cours avec morosité. Voici son quotidien depuis que la technologie a aveuglément remplacé tous liens sociaux. Mais lorsqu’une étudiante décide soudainement de revenir sur les bancs de la fac, il va prendre conscience de l’importance du contact humain.
Évidemment, cette histoire futuriste révèle de nombreuses similitudes avec le contexte actuel. Et si tout cela ne s’apparente qu’a une simple fiction, il est tout de même important de rappeler que le progrès n’est pas toujours synonyme de bonne nouvelle.
« As It Used To Be » est une œuvre qui suscite la réflexion et permet à toutes et à tous d’imaginer ce que pourrait devenir notre vie si nous décidions, un jour, de faire entièrement confiance à la technologie.
Regarder le court métrage As It Us To Be :