La lutte contre les discriminations est aujourd’hui un combat planétaire. Pour rappeler notre engagement contre le racisme, nous avons tenus à partager avec vous une œuvre éloquente et plus que jamais d’actualité.
À travers leurs courts métrages, Matthieu Ponchel et Prïnca Car œuvrent quotidiennement pour défendre des causes qui leur sont chères. La femme-objet dans Je suis à vous, la violence chez les jeunes dans Je suis avec eux et aujourd’hui les injustices dans Black Blanc Beur. Des thèmes toujours plus forts et criants de vérité.
Pour ce nouveau court métrage réalisé dans le cadre de la 10e édition du Nikon Film Festival, les deux réalisateurs ont illustré la thématique suivante : « Je suis une génération ». Filmée en noir et blanc, cette œuvre met en scène un groupe d’adolescents aux origines différentes. Le film s’ouvre sur une discussion entre deux jeunes, quand soudain, une question retentit : « Oh mon frère, tu vois pas que j’y suis pas dans Black Blanc Beur ? » C’est le cri d’un jeune asiatique qui se sent mis de côté par la société. Car oui, si ce slogan a été popularisé en 1998, il continue d’oublier les asiatiques, les latinos… et les femmes.
Pour réaliser ce film puissant, Matthieu Ponchel et Prïncia Car ont travaillé avec une trentaine d’apprentis-comédiens. Un véritable défi relevé haut la main, comme en témoigne la réalisatrice au micro de France 3 : « C’est la première fois qu’on me donne la parole sans que je vois dans vos yeux que je suis différente, car je sais que je suis différente, je viens des quartiers, je n’ai pas les mêmes codes, mais vous, vous m’écoutez. »
Avec humour, force et joie de vivre, ces jeunes livrent une très belle ode à la tolérance.
Découvrez le court métrage Black Blanc Beur
Très Court International Film Festival : Rencontre avec Matthieu Ponchel et Prïncia Car