Hypnotisé.e.s par cette œuvre, c’est dans un silence profond que nous découvrons Impossible Figures and other stories, un court métrage minimaliste et illusoire sur l’amour ravageur.
L’amour, une figure impossible ?
Présenté au Festival de Cannes 2018 dans la Compétition Courts Métrages, c’est au 41e Festival de Clermont-Ferrand que nous avons véritablement découvert cette perle de l’animation. Poétique, hypnotique et saisissant, Impossible Figures and other stories se dessine comme une incroyable réalisation sur la thématique universelle de l’amour. Avec seulement quelques traits de crayon et une bande-son enivrante, la jeune réalisatrice polonaise, Marta Pajek, livre un portrait bluffant d’une relation amoureuse.
La scène d’ouverture met en lumière une femme, de dos, marchant au centre d’un interminable couloir blanc. Vêtue d’un imposant manteau noir, elle semble engagée, sûre d’elle et se dirige d’un pas vigoureux vers un avenir incertain. C’est un tableau minimaliste qui se dessine tout simplement sous nos yeux. Impossible Figures and other stories raconte de manière brutale et poétique, la tumultueuse relation entre un homme et une femme qui s’attirent, se repoussent et s’épuisent continuellement. Face à ce manège de l’amour, nous comprenons peu à peu le mystère autour de ce titre symbolique : un homme, une femme et l’amour = une figure impossible ?