Avec Je ne suis pas raciste, mes voisins sont noirs, la jeune réalisatrice Noëmie Panais nous emporte dans une dystopie glaçante dans laquelle la notion de liberté s’envole en un regard…
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Vous me voyez ? S’il vous plaît regardez-moi je suis là !
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Comme tout droit sorti d’un redoutable épisode de Black Mirror, ce court métrage signé Noëmie Panais tire la sonnette d’alarme d’un monde en parfaite décadence. Au cœur d’une société où les nouvelles technologies ne cessent de menacer nos libertés, la jeune réalisatrice a souhaité pointer du doigt ce fléau inquiétant. Cette menace imminente.
Voici son scénario. Dans un futur proche, une paire de lunettes révolutionnaires permet de voir le monde à notre façon en modifiant l’allure de chaque individu. Lorsque cette invention tombe entre les mains d’un jeune homme hostile à toutes formes de différences, la vie lui apparaît meilleure. Mais un jour, la tendance s’inverse et le masque tombe…
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Je ne suis pas raciste, mes voisins sont noirs est une plongée grandeur nature dans les vices et travers de la société. Avec son scénario purement dystopique, la cinéaste Noëmie Panais signe une œuvre militante pleine de profondeur, qui fait évidemment écho à l’actualité. L’intolérance humaine est alors prise pour cible et se voit librement dénoncer à travers l’image malveillante de cet homme. En un seul geste, il fait de ses désirs une pure réalité. Ses actes discriminatoires (homophobie, racisme et machisme) se succèdent en un regard et troublent tout sur son passage.
L’ambiance est pesante, presque dérangeante. Car il faut bien l’admettre, ce court métrage perturbant ne manque pas de réalisme. Avec justesse et audace, il met en scène ce que pourrait être prochainement notre futur. Un avenir sans limites, où tout devient alors possible ! Pour découvrir ce film coup de poing, rendez-vous juste ICI !
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Mégane Bouron