Le Nikon Film Festival est de retour pour une 10e édition placée sous le signe d’une « Génération ». Et parmi nos premiers coups de coeur de l’année, il y a Je suis 2050, un court métrage réflexif sur notre environnement actuel…
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Que sera la vie d’une famille en 2050 si nous n’agissons pas maintenant ? Telle est l’alarmante question posée à travers ce court métrage méditatif. Pour nous faire réfléchir sur la situation actuelle de notre planète, Christophe Davis et Lionel Kabac ont décidé de réaliser une fiction apocalyptique dans laquelle les hommes et les femmes sont obligés de s’enterrer dans des bunkers pour survivre. Privée du contact direct avec la faune et la flore, la population est contrainte de porter une combinaison futuriste qui lui permet de quitter, le temps quelques minutes, les blockhaus. Une sombre destinée pour la planète Terre…
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Ce court métrage d’une durée de 140 secondes éveille les consciences. Son but, qui est d’alerter sur les dangers du réchauffement du climat et de la pollution, est totalement accompli puisque nous continuons de méditer sur ces grandes questions bien après le visionnage. De plus, la photographie est extrêmement soignée et révèle en douceur la beauté de la nature. Ce judicieux choix esthétique permet de mettre en évidence les bouleversements des paysages qui découlent évidemment des changements climatiques. Quant à la voix-off, féminine et reposante, elle vient troubler le spectateur par la douceur et sérénité de ses mots. Ce premier court métrage retenu par la rédaction de LARS&RUBY incarne ainsi parfaitement la thématique du 10e Nikon Film Festival. Mais surtout, il soulève d’importantes interrogations quant à notre avenir sur la Terre. Alors contemplons, méditons et agissons !
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