En 2018, la comédienne Priscilla Lopes passait de l’autre côté de la caméra pour nous raconter son histoire. Deux ans après Je suis un cadeau moi aussi, la jeune femme revient avec une nouvelle réalisation à portée émancipatrice…
Je suis un bout de scotch incarne en douceur la thématique de la 10e édition du Nikon Film Festival, à savoir celle d’une Génération. Ce drame familial met en scène une enfant, sa mère et sa grand-mère (trois belles et sincères interprétations). Manon, huit ans, revoit sa grand-mère maternelle après plusieurs années d’absence. Mais ces retrouvailles sont loin de faire l’unanimité au sein de la maison. La mère de Manon ressent de la rancœur envers celle qui lui a donné la vie. Une question se pose alors : est-il tout simplement possible de réparer les erreurs du passé ? De pardonner et d’accepter le présent ? Ce court métrage aborde ainsi avec délicatesse et pertinence la question du lien du sang et du pardon.
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Si Je suis un bout de scotch semble, au premier abord, n’aborder que la question d’une querelle familiale, il se révèle être finalement bien plus que cela. En effet, nous découvrons dans la seconde partie du film qu’il s’agit en réalité d’une histoire sur le don d’organe. À la suite d’un appel, nous comprenons que l’enfant est dans l’attente d’une greffe de rein. Et si ce sujet semble encore très tabou en France, il est pourtant important de libérer la parole à ce niveau. Avec beaucoup de pudeur, ce court métrage réalisé par Priscilla Lopes parvient à dédramatiser cette question qui nous concerne tous. Changer la vision des choses et ouvrir le discours sur le don d’organe, voici la belle mission de cette réalisation à portée universelle…
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