Quand l’amour se mêle intensément à l’art, cela donne tout simplement naissance à un court métrage puissant. Je suis recto-verso de la jeune réalisatrice Émeline Tissandier, dresse un tableau poétique de l’art sous toutes ces formes.
La débâcle des sentiments
J’ai envie de peindre un ciel qui malgré les ravages nous ferait voir la même chose.
L’amour est une thématique qui trouve très souvent sa place dans les films. C’est un sentiment universel fort, profond et intense qui délivre à l’écran tout un tas d’émotions. Il évoque parfois la pureté d’un bonheur ou simplement la souffrance d’un amour qui n’est plus. Je suis recto-verso, court métrage Nikon Film Festival d’Émeline Tissandier, fait partie de ces films purement sensoriels. Pendant près de 140 secondes, nous découvrons à travers la voix-off de la brillante comédienne Lauréna Thellier (Fleuve Noir) ainsi qu’une succession de plans mélancoliques, le déchirement d’un couple. Une séparation subtilement mise en lumière par l’étonnant biais de l’art. Une manière belle, originale et positive d’interpréter la fin tragique d’une romance.
Des couleurs pour décrire des maux puis des souffrances, telle est l’origine de ce film court. Je suis recto-verso est une œuvre intense sur l’art sous toutes ces formes : visuel grâce à la peinture, littéraire avec la poésie et cinématographique à travers ce court. C’est un petit condensé d’émotions qui ravi aussi bien nos yeux et nos oreilles. Le temps de 2 minutes 20, nous nous laissons transporter par la voix enivrante de la jeune comédienne ainsi que celle de Tholsan Pratcumiau, puis nous succombons littéralement. C’est intense et vibrant à la fois. Un court métrage tout simplement touchant sur l’amour et sur la vie. Pour découvrir en intégralité Je suis recto-verso, rendez-vous juste ICI !