Franz et Mathilde, duo de réalisateurs au parcours complémentaire, mêlent dans leur très beau court métrage Nikon, la question de l’Autisme-Asperger et de l’Écologie. Deux thématiques bien différentes, mais qui s’unissent ici merveilleusement…
L’acceptation de sa différence
On aura peut-être une place nous aussi, même si je suis Asperger.
Je suis unique, passionnant court métrage sur la différence, illustre avec une grande pudeur la thématique du partage, et plus précisément du non-partage. Mise à l’honneur par la 9e édition du Nikon Film Festival, cette notion universelle fait tout simplement partie de notre quotidien. Pour mettre en lumière ce concept, les réalisateurs Mathilde Fénétrier et François Revouy ont choisi de mêler deux thématiques qui leur tiennent particulièrement à cœur : la cause environnementale et l’acceptation de la différence. L’histoire dystopique se déroule en 2028, au Troisième stade de l’Effondrement de la Terre. On y fait la rencontre de Léo, jeune enfant atteint du syndrome d’Asperger. Pour se protéger lui-même ainsi que ses parents de l’apocalypse, Léo effectue en compagnie de son père des recherches prometteuses sur les plantes. Cela pourrait leur permettre de rejoindre un endroit sécurisé, accueillant exclusivement les élites de la société. Comme souvent, la différence est une grande richesse à exploiter afin d’accepter soi-même, ses propres dissemblances.
Je suis unique du duo de réalisateurs Franz et Mathilde, est notre belle surprise de ce début de semaine. Ce court métrage traite, en 140 secondes seulement, de nombreuses thématiques éminentes de notre société, telles que l’urgence écologique ou encore l’intelligence supérieure d’une personne Asperger. Cette réalisation particulièrement soignée, nous éclaire sur ces questions qui font parties intégrantes de notre quotidien. On se laisse doucement porter par cette histoire sensible pleine de moralité, qui finalement nous concerne tous. Pour découvrir en intégralité Je suis unique, rendez-vous juste ICI !