Utiliser la danse comme acte de langage : voici ce que nous propose ce court métrage merveilleusement sombre et humoristique. Andrea Vinciguerra partage ainsi l’idée que la danse pourrait, si on n’y prête pas attention, tout simplement nous tuer. Découverte.
« Nous vivons dans un monde où la danse est partout et, croyez-le ou non, vos enfants seront un jour invités à danser. Vous devez prendre le contrôle et l’éviter. Aveuglément suivre les mouvements des autres peut entraîner des conséquences catastrophiques. » Cette citation pleine d’ironie, c’est celle d’Andrea Vinciguerra, cinéaste italien. Avec malice et originalité, le réalisateur à l’univers sophistiqué s’interroge sur le monde mortel de la danse. Un sujet teinté d’humour et de vérité.
No, I Don’t Want to Dance est un film d’animation en stop motion qui fait sourire, rire et surtout, laisse perplexe. Il met en scène plusieurs personnages qui, emportés par le son d’une musique électro, laissent soudainement leur corps s’exprimer. Tous se mettent à effectuer des mouvements incontrôlés, pour le meilleur… comme pour le pire. Et pour créer ces petits héros hors du commun, Andrea et son équipe ont travaillé sans relâche pendant sept semaines. Ils ont inventé des centaines d’accessoires, construit sept scénarios et animé près de trente personnages, chacun avec son propre costume et son identité.
Mais lorsqu’on regarde le scénario de plus près, une question subsiste : comment interpréter cette œuvre à la fois drôle et pourtant si machiavélique ? Voici une drôle d’interrogation qui ne semble pas vraiment avoir de réponse. Car en réalité, les interprétations sont multiples. Nous sommes libres de choisir notre propre moralité de l’histoire. Et ça, on adore !
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