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Depuis quelques temps, les courts métrages sur le harcèlement fleurissent tout autour de nous. Et si beaucoup semblent se ressembler, certains sont parfois plus intenses. Plus profonds. Plus vrais. C’est le cas de Pompon Girl, premier film de la réalisatrice Adriana Soreil

Le cinéma permet une certaine forme de liberté absolue. C’est la raison pour laquelle il est toujours plus simple de dénoncer une réalité et de tenter de faire évoluer les mœurs par le biais de cet art. Et Adriana Soreil l’a parfaitement compris. Cette scénariste et réalisatrice a décidé de dénoncer avec beaucoup de pudeur la violence faite aux femmes.

Pompon Girl met en lumière l’histoire d’Ava, une jeune femme épanouie jusqu’au jour où elle devient subitement une victime. Un soir, Ava va croiser sur son chemin son agresseur. Fatiguée de baisser les yeux, elle décide de réagir et de ne pas se laisser démonter par cette provocation. Mais après avoir fait face à cette agression, Ava va apprendre une terrible nouvelle : elle portait la vie au moment des faits. Un événement dramatique dont elle ne sortira pas indemne…

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En parlant ouvertement du harcèlement, Adriana Soreil a souhaité libérer la parole des femmes et ouvrir le dialogue sur un sujet virulent. Et si beaucoup de courts métrages mettent en lumière le désarroi de la victime, Pompon Girl a efficacement choisi d’opter pour une voie plus inhabituelle, à savoir celle de la vengeance. Pendant vingt-cinq minutes, nous suivons de près le combat de cette femme, prête à tout pour ne jamais plus se laisser offenser. Une véritable leçon de vie à méditer.

Un film à la fois intense et intelligent qui mérite une grande écoute…