Des courts métrages qui brisent le tabou sur les violences conjugales

La dixième édition du Nikon Film Festival est marquée par la libération de la parole. Parmi les courts métrages présentés cette année, nombreux sont ceux qui brisent le tabou sur un sujet sensible, celui des violences conjugales.

Battements de Sara Ginac et Angelica Sarre

Mis en lumière par Sara Ginac et Angelica Sarre, Battements est un court métrage qui dresse le portrait de plusieurs femmes. De toutes les origines et de tous les âges confondus, elles s’adressent à nous spectateurs pour nous conter leur histoire. Une histoire faite d’amour, de coups, de larmes et… de drames. Face à la caméra, elles rendent hommage aux nombreuses victimes de féminicides. Une oeuvre qui fait tristement écho à la réalité…

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Je suis une berceuse de Franck Marchand

Tourné en un plan-séquence, Je suis une berceuse est une oeuvre bouleversante qui met en lumière l’alarmant quotidien d’une jeune maman battue par son ex-compagnon.  La mise en scène est réalisée avec beaucoup de soin et d’intelligence, ce qui permet de rendre compte de cette funeste réalité. Un court métrage marquant qui mérite d’être entendu.

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Dix ans X.Y.Z de Paulin.e Goasmat

Frappant par la brutalité de son propos et par son réalisme, Dix ans X.Y.Z met en avant un sombre et alarmant constat : les violences conjugales traversent les générations. La réalisation est soignée, le scénario poignant. Un film sobre tout simplement à l’image de son propos. Que dire de plus si ce n’est que ce court métrage  interpelle et laisse place à la réflexion.

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Mégane Bouron