Un an après Je suis une nuit, magnifique court métrage qui nous livrait un tourbillon d’émotions, le jeune réalisateur Guillaume Caramelle revient avec Je suis, nous serons, un nouveau film Nikon à la chute saisissante.
Un drame romantique intense
Je voudrais mourir jeune, le plus tard possible.
En 2018, Guillaume Caramelle réalisait Je suis une nuit, une claque émotionnelle de 140 secondes qui mettait en lumière des sujets tabous de notre société tels que la prostitution étudiante et le handicap. Cette année, le réalisateur très prometteur revient nous conter une fable à l’amour et à la différence avec Je suis, nous serons. Ce court métrage réalisé dans le cadre du Nikon Film Festival 2019, incarne brillamment la thématique de cette 9e édition, à savoir celle du partage. On y fait la rencontre de deux amants en pleine discussion sur l’inévitable expiration du sentiment amoureux. Ils s’aiment, c’est une pure évidence. Pourtant, Clémence (interprétée par Charlotte Poutrel) appréhende de faire l’amour avec Arnaud (incarné par Baptiste Caillaud) sans préservatif. La raison de ce refus… Clémence est séropositive.
Tout comme Je suis une nuit, cette nouvelle romance dramatique révèle toute la densité de son propos dans sa dernière seconde. Un plan final tout simplement chargé d’émotions. Cette histoire universelle à la chute aussi subtile que bouleversante, nous délivre un magnifique message d’amour. C’est beau, fort et puissant, à l’image de la première réalisation de Guillaume Caramelle pour le Nikon Film Festival 2018. Et comme à son habitude, le jeune réalisateur est accompagné du comédien français Baptiste Caillaud, particulièrement touchant dans ce rôle d’homme profondément amoureux et prêt à tout pour garder cet amour. Avec sa chute saisissante, son titre évocateur et sa moralité frappante, Je suis, nous serons se dessine comme une romance dramatique pleine d’humanité et de profondeur. Pour visionner en intégralité ce drame et se laisser porter par cette romance poignante, rendez-vous juste ICI !