Deuxième réalisation Nikon pour le duo artistique AS.REVEL et second coup de cœur ! Je suis une visite se dessine comme un drame nostalgique puissant qui aborde un sujet qui nous concerne tous, la maladie d’Alzheimer.
Se souvenir, encore et toujours
Des belles histoires à raconter, gravées, pour toujours.
Il y a quelques jours, on vous parlait d’une découverte cinématographique qui nous avait tout simplement subjugué, Je suis une vibration. Ce court métrage mis en lumière par Azel et Sofian nous plongeait au plus près d’un sentiment universel, la solitude. Aujourd’hui, le duo artistique revient nous conter un drame aux émotions multiples avec Je suis une visite. L’histoire se déroule dans un centre hospitalier. Pauline, jeune femme à l’apparence épanouie est venue rendre visite à sa mère. Elle partage avec elle sa joie de vivre, ses rêves et ses souvenirs pour tenter de garder éveillée sa mère qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Un geste d’amour d’une jeune femme envers celle qui lui a donné la vie.
Je suis une visite est bouleversant. Il délivre en l’espace de 140 secondes, une véritable pluie d’émotions à travers le regard étincelant des deux femmes et les paroles pleines d’espoir de Pauline. C’est un appel au courage, au combat et à la vie tout simplement. Azel et Sofian partagent avec nous 2 minutes 20 de vision intense, dans lesquelles nous nous sentons tous concernés. La grande spontanéité et fraîcheur de la jeune femme (brillamment incarnée par Pauline Miocec) apporte l’élan d’espoir à cette histoire pourtant si déchirante. Et évidemment, le duo artistique habitué à mettre en lumière la beauté de l’art, a tout particulièrement soigné cette réalisation. La photographie est épurée et le rappel des couleurs joliment pensé (notamment dans la scène d’ouverture). Je suis une visite est un court métrage artistique et nostalgique qui nous bouleverse profondément, et nous rappelle que la vie se dessine comme un éternel combat. Pour découvrir en intégralité ce film poignant, rendez-vous juste ICI !