Le réalisateur Aymeric Ketterle est de retour avec Nœud Papillon, un nouveau court métrage émotionnel réalisé à l’aide d’un simple téléphone portable. Critique d’une œuvre à la fois songeuse et émouvante.
Un essai réflexif sur la vie
Chacune de ses réalisations se dessine comme une véritable ode à la vie. Après Je suis partagée et Vendredi 13, 7h, le cinéaste Aymeric Ketterle revient avec une nouvelle œuvre pleine d’humanité et surtout d’émotion. Nœud Papillon est un court métrage contemplatif en noir et blanc qui met en scène la rencontre attachante entre un homme (interprété par David Decraene) et une enfant (incarnée par la jeune Siriana). Assis sur un banc, ces deux inconnus vont échanger sur le sens de la vie. Un moment de poésie intense, réalisé avec une grande justesse et une profonde délicatesse.
En plus de son caractère purement réflexif, Nœud Papillon se dessine également comme un court métrage esthétique. Sa photographie teintée en noir et blanc apporte une dimension nostalgique au récit et façonne l’ambiance même de ce film. Les dialogues sont réfléchis, sensibles et ouvrent immédiatement à la discussion après le visionnage. À l’aide de son simple téléphone portable, le jeune cinéaste réussit une fois encore à nous raconter une histoire forte de sens et à nous transmettre une multitude d’émotions. Nous nous laissons ainsi portés par ce duo d’acteurs très attachant, à tenter de déceler quel est le lien si fusionnel qui semble les unir. Nœud Papillon est un hymne à la vie, à l’amour, à l’enfance et à la famille.