Véritable pépite cinématographique, The Van du réalisateur albanais Erenik Beqiri est un court métrage bouleversant qui traite de la thématique de l’exil.
Nommé à Cannes pour la Palme d’or du court métrage, The Van est un film sincère et puissant qui met en lumière la lutte mortelle d’un jeune homme pour quitter son pays, l’Albanie. Pour payer son voyage et celui de son père, il se donne corps et âme à travers des combats sanglants à l’intérieur d’un van qui ne s’arrête qu’une fois qu’un homme tombe à terre. C’est le début d’un tourbillon de violences pour ce jeune Albanais qui tente en vain de se construire un avenir meilleur…
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À travers ce film, Erenik Beqiri dresse le portrait d’un personnage inévitablement confronté à l’espace politico-social dans lequel il évolue. Avec très peu de dialogues, le réalisateur parvient à faire passer un message fort et surtout à explorer les recoins les plus sombres de l’exil. Nous découvrons à travers regard déterminé de cet homme et l’extrême violence de ses actes, une volonté sans faille et une indéniable soif de liberté. Au fil des minutes, nous comprenons qu’il n’existe pour lui qu’une seule et unique finalité : la mise à mort.
The Van est une pépite cinématographique qui, en quelques minutes seulement, dévoile une brutale réalité : l’exil de masse des Albanais pour tenter de fuir les difficultés économiques de leur pays. Et en quinze minutes, tout est dit. La survie d’une population face à la pauvreté et au chômage, l’espoir d’une vie meilleure et la détermination d’une jeunesse délaissée par son pays. Mais à la fin, une seule question reste en suspend : jusqu’où cet homme serait-il prêt à aller pour fuir la misère ?
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